5/5 ★ – Toskane's review of Mafia II.

Et des gens pensent avoir joué au meilleur jeu de monde ouvert en jungle urbaine avec GTA 4 ou San Andreas ? Par pitié donnez leurs ce jeu pour qu'on passe à autre chose. Je le dit Mafia 2 est le meilleur GTA like de tous les temps et détruit sans peines le vilain GTA 5. Développé par le studio Tchèque de 2K et sorti en 2010 ce jeu fait suite au tout premier Mafia. Mais si vous avez finit ce même jeu vous devriez savoir que sa suite ne nous permet pas d'incarner Tommy Di Angelo mais Vittorio Scaletta (dit Vito), lui aussi immigré Sicillien arrivant fraîchement dans la ville d'Empire Bay. Il deviendra très vite ami avec un autre immigré italien, Joe Barbaro. Après avoir fait la guerre en Italie pour le compte de l'armée Américaine Vito retourne au foyer et grâce à son ami Joe il obitent des papiers de démobilisations et un soutien pour rembourser les dettes de son père. Ainsi il va commencer son parcours dans le crime et l'histoire commence réellement. La mise en abîme est un peu longue honnêtement mais l'histoire se profile comme une grande trilogie de films de mafieux. Avec 3 grands actes invisible, camouflés sous la forme de chapitres le jeu nous raconte l'histoire d'un homme qui veut se faire une place dans un monde cruel envers ceux qui se laissent faire. Il apprendra qu'à vouloir être le héro de son histoire il en devient l'antagoniste de celle des autres. Et dans le cadre du respect de ses propres valeurs Vito trahira ses amis pour s'en faire de nouveaux, fera confiance à ceux qui ne le méritent pas tout en abandonnant peu à peu les membres de sa véritable famille qui disparaîtront peu à peu pour laisser de la place à la pression d'une vie criminelle sans fins. Pour un récit comme ça je pardonne presque la nouvelle prise en otage de la VF. Mais l'histoire n'est pas le point fort de ce jeu. En fait elle est très classique voir un peu clichée par moments. Presque nanardesque. Malgré les beaux enjoliveurs que je lui ai raconté elle souffre de grosses faiblesses d'écriture en plus d'un milliers d'incohérences. Mais on a tendance à s'en foutre. Parceque si je vous parle du meilleur GTA like de la planète c'est pour son monde et son immersion. Chaque journée commence pareil. On se réveil chez nous, on ouvre une fenêtre pour entendre la vie s'animer dehors, les voitures ronronner sur le bitume. On allume la radio, on mange un truc qui traîne dans le frigo et on sort la voiture du garage après s'être habillé. Et quelle vie à l'exterieur. Non vraiment il y a un écart réel entre les PNJ de GTA et ceux de Mafia 2. C'est risible à quel point le monde a l'air tellement plus vivant et animé. Les gens discutent vraiment dans la rue, côte à côté, les flics ne sont pas juste des bots qui traversent la rue de part et d'autre, ils intéragissent avec ce qui se passe autour d'eux, peuvent intervenir si il y a eut un carambolage ou une bagarre. Bah oui parce que c'est pas juste des terminator qui tirent à vue pour le moindre truc. Ils te mettent une amande si tu roule trop vite, peuvent t'arrêter sans te tirer dessus si tu t'es bagarré dans la rue. Ce à quoi tu peux répondre en payant des pots de vins pour qu'on te laisse tranquille. Quand t'es recherché la ville est quadrillé de partout et les flics te reconnaissent si tu passent à côté d'eux. Pareil pour la voiture avec laquelle tu aurais pu fuir. Du réalisme quoi, du vrai réalisme. Ma voiture n'a plus d'essence ? Je vais chez le pompiste. Elle roule mal ? je la répare à la main en ouvrant le capot moi même et si je l'ai trop égratigné c'est garagiste ou rien. Pareil je peux pas sortir une arme dans la rue sans alerter les gens autour qui iront eux même appeler la police. J'intéragis avec le monde et le monde intéragis avec moi. Tout semble réel, palpable et il est simple de s'investir dans cet univers quand il propose autant. On se sent obligé de marcher pour profiter du temps qui passe, pour ne pas bousculer les passants. On se sent obligé de vivre dans le jeu comme si on y était. Il y a longtemps que je n'avais pas vécu ça. Et quand le jeu se corce il ne me fait pas miroiter une pseudo difficulté. Les combats sont cinématiques, demande de la précision, de l'intelligence de jeu et malgré certaines zones qui poussent peu à l'engouement j'ai vraiment eut l'impression d'être un vrai mafieu seul contre le monde. C'est dommage que l'IA est aussi imprévisible qu'elle peut être bête. A se mettre à découvert sans raisons ou à se laisser bêtement approcher. Mais je pense parfois que c'est une volonté du studio pour préserver le plaisir de l'invincibilité et ainsi garder ce côté très film au fight. Ce que je comprends, il y a peu de jeux qui m'ont donné autant de plaisir à tirer dans le tas avec une Thompson. Tout ce qui pourrait être regretté c'est sa courte durée et ses quelques lacunes en rythme et écriture. Mais franchement pour ce tableau des années 50 je lui pardonne tout volontier.